Priorité aux transports
Un potentiel à exploiter au service de la région
SUPPRIMER LES FREINS AU COMMERCE
La réhabilitation et le développement des infrastructures économiques du pays, mises à mal par l'absence d'investissements entre 2000 et 2011 et par les conséquences de la crise postélectorale de 2011, sont le plus grand chantier du PND : il leur consacre 7 milliards d'euros en quatre ans (2012- 2015). Au premier rang des priorités se trouvent les infrastructures de transport, dont bon nombre sont en sous-capacité ou fortement dégradées. Or elles conditionnent le commerce, tant national qu'international. Le gouvernement travaille non seulement à leur remise en état, mais aussi au règlement de problèmes qui sont autant de freins au commerce : au niveau du port et des douanes, par exemple, il facilite les formalités administratives, notamment grâce à l'établissement d'un guichet unique pour tous les services.
UN TIERS DES ROUTES RÉHABILITÉES EN 2012
À eux seuls, les projets routiers représentent aujourd'hui plus de 1 milliard d'euros. Sont notamment en cours la réhabilitation et l'entretien de l'axe sud-nord reliant Abidjan à Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo jusqu'à la frontière avec le Burkina Faso. Deux axes vers l'ouest et la frontière du Ghana, depuis Abidjan et Bondoukou (centreest de la Côte d'Ivoire), sont également concernés, ainsi que l'axe sud-nord reliant San Pedro à Man et jusqu'à la frontière du Mali, et encore la route côtière reliant Abidjan à San Pedro et Tabou (vers la frontière avec le Liberia). Sur la seule année 2012,52 milliards de F CFA (80 millions d'euros) ont été consacrés à l'entretien et à la réhabilitation de près de 20000 km de routes, soit près du tiers du réseau. Les travaux de l'autoroute Abidjan-Grand- Bassam (30 km, 63 milliards de F CFA) ont été lancés en août 2012. Enfin, la construction de gares routières modernes a été entreprise, à commencer par celle d'Adjamé, aux portes d'Abidjan.
REMETTRE L'AÉRIEN AU PREMIER PLAN
L'aéroport international Félix- Houphouët-Boigny d'Abidjan connaît une phase de modernisation accélérée : deux aérogares spécialisées (fret et pèlerinages) ont été construites et, surtout, un projet de ville aéroportuaire couvrant 3 700 hectares pour un investissement de près de 1 000 milliards de F CFA est en cours de réalisation. L'hôtel Onomo (118 chambres) est déjà opérationnel sur le site. Abidjan deviendra un hub aérien régional dès que son aéroport aura reçu - sans doute début 2014 - la certification américaine, qui ouvrira l'accès des États-Unis aux vols partant de la Côte d'Ivoire.
LE GRAND RETOUR DU CHEMIN DE FER
La seule ligne ferroviaire du pays, longue de 1156 km, relie Abidjan à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Exploitée par la société Sitarail, elle joue un rôle économique important mais elle est devenue largement obsolète et le gouvernement a choisi de la réhabiliter. Il s'agit, pour un montant de 230 millions de dollars, de l'un des projets de partenariat public-privé (PPP) soumis, en décembre 2012, à Paris, au Collectif des bailleurs de fonds, qui les a approuvés. Parmi les autres projets figurent la construction d'un chemin de fer minéralier reliant San Pedro à Man et celle d'un quai minéralier au port de San Pedro. L'ensemble, dont dépend en grande partie le développement de tout l'ouest de la Côte d'Ivoire, représente un investissement de 1,33 milliard d'euros.
BEL AVENIR POUR LE PORT D'ABIDJAN
Le Port autonome d'Abidjan (PAA) est aujourd'hui le premier d'Afrique de l'Ouest et le deuxième d'Afriqueaprès Durban, en Afrique du Sud. Il traite 70 % des échanges des pays de l'hinterland (les pays enclavés voisins : Burkina Faso, Mali, Niger) et pèse lourd dans l'économie de la Côte d'Ivoire : 90 % des recettes douanières et 60 % des revenus de l'État. Il représente 90 % des échanges extérieurs de la Côte d'Ivoire et 70 % de ses activités industrielles, soit 40 000 emplois directs et indirects. Dès 2012, il a retrouvé son rythme normal, avec un trafic global de 23 millions de tonnes, contre 16,6 millions de tonnes en 2011 et 22,5 millions de tonnes en 2010. Le français Bolloré Africa Logistics, qui exploite le premier terminal à conteneurs (TC 1), a été retenu, en mars 2013, pour construire le second (TC 2), qui, avec 1,5 million de conteneurs EVP traités par an, doublera la capacité de traitement du PAA. Pour cette infrastructure unique en Afrique de l'Ouest (18 m de profondeur d'eau), l'investissement réalisé par le consortium Maersk / Bolloré /Bouygues sera de l'ordre de 500 millions de dollars.
ORGANISATIONS RÉGIONALES
CEDEAO Créée en 1975 à l'initiative du Nigeria et du Togo, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) a pour ambition de promouvoir la coopération et l'intégration des États membres, jusqu'à la mise en place d'un marché commun. Quinze pays la composent : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo. En 1990, son pouvoir est étendu au maintien de la stabilité régionale avec la création de l'Ecomog, groupe militaire d'intervention. Selon le FMI, la Cedeao serait, avec ses 300 millions d'habitants, la 25e puissance économique du monde. UEMOA Créée à Dakar en 1994, l'Union économique et monétaire ouestafricaine (UEMOA) réunit huit États : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo, représentant plus de 80 millions d'habitants (dont un quart en Côte d'Ivoire). L'UEMOA est gérée au quotidien par la Commission de l'UEMOA. Les pays ont en commun le franc CFA (100 F CFA = 0,15 euro). La politique monétaire commune est gérée par la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO). CEDEAO CONSEIL DE L'ENTENTE Cette organisation régionale à caractère principalement économique, créée en 1959. regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire et le Niger, ainsi que le Togo, qui l'a rejointe en 1966. Son siège se situe à Abidjan. Elle n'a jusqu'à présent pas plus brillé que l'Union du Fleuve Mano (UFM) par son dynamisme ou par ses résultats. UNION DU FLEUVE MANO Regroupement de trois pays d'Afrique de l'Ouest à des fins de coopération et d'intégration régionale.Créée en 1973 pour promouvoir la coopération économique entre le Liberia et la Sierra Leone, rejoints en 1980 par la Guinée, l'Union du fleuve Mano (frontière entre le Liberia et la Sierra Leone) n'eut qu'une existence théorique à cause des troubles qui ont secoué ces pays. Elle fut relancée en 2004 par un sommet des trois chefs d'État et prend une nouvelle dimension sous l'impulsion de la Côte d'Ivoire.
INSTITUTIONS FINANCIÈRES
La Côte d'Ivoire appartient aux institutions spécialisées régionales africaines dont la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).
REPRÉSENTATIONS D'ORGANISMES INTERNATIONAUX
BCEAO
Tél. : (+225) 20 20 84 00 www.bceao.int
BOAD
Tél. : (+225) 20 21 80 80 www.boad.org
BANQUE MONDIALE
Tél. : (+225) 22 40 04 94 www.worldbank.org
MISSION DE LA CEDEAO
Tél. : (+225) 22 40 96 55 www.ecowas.int
UEMOA
Tél. : (+225) 66 50 71 48 www.uemoa.int
FONDS MONÉTAIRE INTERNATIONAL (FMI)
Tél.: (+225) 20 30 01 65 www.imf.org
PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT (PNUD)
Tél.: (+225) 20 31 74 00 www.ci.undp.orgUNION AFRICAINE
Tél. : (+225) 22 52 75 60 www.africa-union.org
REPRÉSENTATIONS DIPLOMATIQUES
ALLEMAGNE
Tél. : (+225) 22 40 20 30 www.abidjan.diplo.de
BELGIQUE
Tél. : (+225) 22 48 33 60 www.diplomatie.be/abidjanfr
CANADA
Tél. : (+225) 20 30 07 00 www.canadainternational.gc.ca
CHINE
Tél. : (+225) 22 44 59 00 www.ci.chineseembassy.org
ESPAGNE
Tél. : (+225) 22 44 48 50 E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
ÉTATS-UNIS
Tél. : (+225) 22 49 44 00 www.french.cotedivoire. usembassy.gov
FRANCE
Tél. : (+225) 20 20 04 04 www.ambafrance-ci.org
INDE
Tél. : (+225) 22 42 37 69 E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
ITALIE
Tél.: (+225) 22 44 61 70 www.ambabidjan.esteri.it
JAPON
Tél.: (+225) 20 21 28 63 www.ci .emb-j apan.go.jp
ROYAUME-UNI
Tél. : (+225) 22 44 26 69 www.fco.gov.uk