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Côte d’Ivoire/Les points clés de l’environnement politique : Organismes internationaux

La Côte d’Ivoire est membre de plusieurs organismes internationaux, avec lesquels elle a passé plusieurs types d’accords : politiques, juridiques, économiques, multilatéraux, culturels et sociaux. 

 

- Accords politiques 

 

UA (Union Africaine) : regroupe tous les pays du continent. 

CEDEAO (Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest) : existe depuis 1975. Elle regroupe 15 pays membres : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée-Bissau, Guinée, Libéria, Mali, Niger, Sierra Leone, Sénégal, Togo et Nigéria. 

Conseil de l’Entente : existe depuis 1959 ; c’est une organisation de coopération régionale à finalité économique. Elle regroupe la Côte d’Ivoire, le Benin, le Burkina Faso, le Niger et le Togo. 

CEN-SAD (Communauté des États sahélo-sahariens) : existe depuis 1998 et a pour principal objectif d’établir une union économique globale basée sur une stratégie à travers un plan de développement complémentaire avec les plans nationaux de développement, englobant l’investissement dans les domaines agricole, industriel, énergétique, social et culturel. Elle comprend 28 pays membres dont la Côte d’Ivoire. 

L’Union du fleuve Mano : regroupement de quatre pays d’Afrique de l’Ouest à des fins de coopération et d’intégration régionale. Créée depuis 1973, elle comprend le Liberia et la Sierra Leone, la Guinée et la Côte d’Ivoire. 

 

La France a signé des accords bilatéraux avec un certain nombre de pays d’Afrique subsaharienne relatifs à la circulation et au séjour des personnes (aide au regroupement familial, facilité d’acquisition d’une carte de résident). 

 

- Accords juridiques 

 

CPI (Cour Pénale Internationale) : membre depuis le 18 février 2013. 

OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires) : a été créée en 1993. Elle regroupe 17 pays membres. Par ailleurs, une convention fiscale franco-ivoirienne de non double imposition a été signée le 6 avril 1966. 

 

 

- Accords bilatéraux 

 

AFD : contrat de désendettement et de développement (C2D) entre la France et la Côte d’Ivoire. Le troisième C2D a été signé en octobre 2021 pour un montant de 1,145 Md EUR sur la période 2021-2025. 

AGOA (African Growth and Opportunity Act) : votée par le congrès américain en mai 2000, cette loi soutient l’économie des pays africains en leur facilitant l’accès au marché américain. 38 pays africains en bénéficient dont la Côte d’Ivoire depuis 2012.

 

EPA (Economic Partnership Agreement avec l’Union européenne) : L’accord de partenariat économique intérimaire (APEi) entre l’UE et la Côte d’Ivoire, ratifié en août 2016, est entré effectivement en vigueur en décembre 2019. À noter que les deux partis se sont engagés à remplacer l’APEi par l’APE régional avec l’Afrique de l’Ouest lorsque que cet accord sera adopté. 

 

- Accords culturels et sociaux 

 

OIF : Organisation internationale de la francophonie qui regroupe 88 états. En juillet 2017, Abidjan a accueilli les VIIIe Jeux de la Francophonie. 

Des accords de sécurité sociale entre la France et la Côte d’Ivoire datent de 1985 et ont été actualisées en 2002. 

Le tourisme culturel dominant dans la région de l’Indénié-Djuablin (Dossier)

Abengourou - La région de l’Indénié-Djuablin (Est ivoirien), à 210 km d’Abidjan, est un vaste territoire de 8 000 km2. Cette région particulière avec deux royaumes dont l’histoire remonte en 1945 est réputée, pour sa tradition, la zone riche en attraction à une grande potentialité. Elle développe trois types de tourisme, à savoir l’agrotourisme, l’écotourisme et le tourisme culturel qui reste le plus dominant.

Le tourisme culturel dynamise la région

L’Indénié-Djuablin est une des rares régions qui a deux cours royales à Abengourou où règne sa Majesté Nanan Boa Kouassi III et à Agnibilékrou avec sa Majesté Tigori Gnamin.

Au niveau de la cour royale d’Abengourou, il existe un musée des attributs royaux. Ce musée, dit-il, retrace l’histoire des rois qui se sont succédé dans l’Indénié « Il peut être visité sans prise d’image », a fait savoir le directeur régional du Tourisme et des Loisirs. Asséman Ange-Aurèle Kouadio.

L’autre atout en matière de tourisme culturel, c’est le monastère des Komians (prêtresses) au niveau d’Aniassué qui forme un peu plus de 100 jeunes filles au métier de Komian.

Dans la ville de Bettié, il y a les traces de la traversée de la reine Abla Pokou quand elle venait du Ghana. « Vous y trouverez encore les pas de la reine Abla Pokou à Bettié », a affirmé le directeur régional du Tourisme. Il a souligné que c’est une piste dont l’accès aujourd’hui est « un peu difficile », mais le ministre du Tourisme et des Loisirs y travaille à travers la stratégie sublime Côte d’Ivoire. M. Asséman a ajouté que le pont où l’enfant de la reine Abla Pokou a été jeté existe encore au niveau de Daoukro dans la région de l’Iffou.

Parmi « les éléments type », il y a la route des rois qui passe par Bettié. Cette route prend en compte toutes les localités où il y a la royauté « Elle part depuis Moossou en passant par Krindjabo, Bettié, Abengourou, Agnibilékrou, jusqu’à Bondoukou et Bouna pour montrer les merveilles et la particularité de chaque localité. Comme atouts touristiques au niveau d’Abengourou il y a également le musée Charles Bieth réalisé par un couple français et mis à la dsiposition de l’Etat de Côte d’Ivoire. On y trouve des expositions d’art, des peintures. On enregistre également le conservatoire régional des arts et métiers d’Abengourou (CRAMA), le centre artisanal.

Le musée Jean-Marie Adé Adiaffi (écrivain, cinéaste et critique littéraire ivoirien décédé en 1999 à 53 ans) et le musée de Binger à Zaranou sont inscrits dans l'espace culturel de l'Indénié-Djuablin.

Les distractions et manifestations culturelles

Le fait marquant, « de toute cette culture » selon M. Asséman, c’est la fête de l’igname et l’intronisation d’un roi. « C’est surtout le protocole, comment on conduit le processus, les échanges de nouvelles, comment on met en valeur la culture, c’est tout cela qui dénote la richesse de la culture dans l’indénié-Djuablin », a souligné l’inspecteur principal Asséman Ange-Aurèle.

Au niveau de la danse, il existe le « Kinyankpli » (danse royale), « l’Abodan » qui est une danse de réjouissance, avec de mieux en mieux » la danse « kètè » venue du Ghana. C’est une danse expressive et gestuelle que seuls les initiés peuvent décoder et comprendre.

La culture Agni-N'dénian et Djuablin, c’est aussi l’art culinaire avec la sauce « Assiaploua » une spécialité de la localité. « C’est une sauce à base de pistage fait en général avec de l’escargot et se mange avec le foutou de banane ou de l’igname », a fait savoir le directeur régional du Tourisme et des Loisirs à Abengourou.

L’agrotourisme et l’écotourisme

Au niveau de l’agrotourisme, il y a les différentes plantations de cacao, d’hévéa et de palmiers de cacao du Centre national de recherche agronomique (CNRA), les parcelles agricoles du grand planteur Ebrotié Ernest à Zaranou. « Vous pouvez aller les visiter; c’est aussi une curiosité touristique », a encouragé M. Asséman. L’écotourisme se résume avec la grande forêt de Bossomatié avec une superficie de 22 000 hectares.

Des efforts restent à faire dans le secteur de l'hôtellerie

La zone de compétence de la direction régionale du tourisme et des Loisirs d’Abengourou s’étend sur trois régions, à savoir l’indénié-Djuablin le Moronou (Bongouanou) et le Iffou (Daoukro). Cette zone enregistre près de 200 établissements d’hébergement pour un peu plus de 2000 lits. La région d’Abengourou compte une soixantaine de réceptifs hôteliers. Des efforts restent à fournir, a fait savoir Asséman Ange-Aurèle, justifiant que « quand survient de grands événements, nous sommes obligés de nous rabattre sur les régions voisines d’Adzopé et de Bongouanou ».

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BITE 2016 : Le Directeur Général de Côte d’Ivoire Tourisme vend la destination sur la chaine de télévision CCTV-F

En marge des B to B et autres rencontres avec les autorités et acteurs du tourisme chinois, dans le cadre de la participation de la Côte d’Ivoire à la 13ème édition duSalon International du Tourisme de Beijing (BITE 2016), le Directeur Général de Côte d’Ivoire Tourisme, M. Jean-Marie SOMET a accordé une interview à la chaineCCTV-F, une chaîne de télévision chinoise francophone à diffusion internationale, contrôlée par la Télévision centrale de Chine.

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La Côte d’Ivoire au 13eme Salon International du Tourisme de Beijing (Chine)

Avec près de 120 millions de ses ressortissants ayant parcourus le monde en 2015, la Chine est sans aucun doute le plus gros marché émetteur de touristes de la planète.

Si les chinois se déplacent de plus en plus, cela est dû à l'augmentation des revenus disponibles, à l'assouplissement par les autorités chinoises des politiques en matière de visas mais aussi et surtout à l’octroi à de nombreuses destinations de l’ADS (Statut de destination autorisée).

Consciente que le marché chinois offre un énorme potentiel, la Côte d’Ivoire, récemment éligible au statut de destination autorisée, participera du 20 au 22 Mai 2016, à la 13 éme édition du Salon International du Tourisme d’affaires et de Loisirs de Beijin dénommé B.I.T.E

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Participation de la Côte d'Ivoire

« CÔTE D’IVOIRE TOURISME » l’Office National du Tourisme, participera au salon International du Tourisme d’Affaires et des loisirs, dénommé Beijing International Tourism Expo (BITE), de Pékin en Chine, du 20 au 22 mai 2016.

Le salon BITE est une plateforme de rencontre des professionnels de l’industrie touristique internationale qui a accueilli en 2015, 985 organismes touristiques et agences de voyage de 81 pays et régions du monde, et généré 627 millions d’euros de contrats.

 

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