Connaître

Culture

Bernard Dadié - journaliste, conteur, dramaturge, romancier et poète

La Côte d’Ivoire présente une littérature abondante, riche de sa diversité de style et de ses proverbes, soutenue par des infrastructures éditoriales relativement solides et des auteurs de différentes notoriétés.Les plus célèbres de ces auteurs sont Bernard Dadié, journaliste, conteur, dramaturge, romancier et poète qui domine la littérature ivoirienne dès les années trente, Aké Loba (L'Étudiant noir, 1960) et Ahmadou Kourouma (Les Soleils des indépendances, 1968) qui a obtenu le Prix du Livre Inter en 1998 pour son ouvrage devenu un grand classique du continent africain, En attendant le vote des bêtes sauvages . À ceux-ci s'ajoute une nouvelle génération d'auteurs de plus en plus lus dont Véronique Tadjo, Tanella Boni, Isaie Biton Koulibaly, Camara Nangala... L'art ivoirien se caractérise par de nombreux objets usuels ou culturels (ustensiles, statues, masques…) réalisés dans diverses matières et dans diverses parties du pays par chacun des groupes culturels qui témoigne de son art de vivre par ses réalisations. Ainsi, des matériaux tels le bois ou le bronze, le raphia ou le rotin ou encore le bambou permettent la réalisation de vanneries, sculptures, meubles d’art, statues et masques. Les masques Dan, Baoulés, Gouros, Guérés et Bétés sont les plus connus. L’art du tissage est également partagé par les Baoulés et les Sénoufos qui sont en outre reconnus pour leur peinture sur tissu.

Masque baoulé

Des figurines de cuivre servant autrefois à peser l’or sont aujourd'hui utilisées comme ornementation, particulièrement dans l'aire culturelle Akan. Mais la danse, soutenue par une variété d'instruments de musique (tam-tams, balafons), reste une pratique largement partagée par tous les peuples ivoiriens traditionnels. Certaines danses ont acquis une célébrité nationale : le Temate de Facobly, la danse des échassiers de Gouessesso et Danané, le Boloye du pays sénoufo, le Zaouli du pays gouro. Il convient également de citer les poteries artistiques fabriquées notamment par des femmes, et entièrement réalisées à la main. Les poteries de Katiola sont les plus célèbres du pays. Ce patrimoine culturel est abondant et disponible. De nombreuses oeuvres traditionnelles (surtout les sculptures) sont vendues aux touristes de passage dans les villes balnéaires comme Grand-Bassam ou Assinie. D'autres encore sont exposées dans des galeries d'art ou au musée des civilisations d'Abidjan. Des peintres tels Gilbert G. Groud ou Michel Kodjo exposent assez fréquemment des oeuvres de notoriété, alors que la bande dessinée est dominée par Zohoré Lassane, caricaturiste et fondateur du journal d'humour et de satire Gbich !. On trouve en Côte d’Ivoire une grande variété de monuments historiques. Grand-Bassam, première capitale de la Côte d’Ivoire, abrite le Palais du Gouverneur, siège du premier gouvernement à la colonie des français à la République de Côte d’Ivoire, pré-fabriqué en France, avant d'être reconstruit et amélioré en Côte d’Ivoire en 1893. La ville compte également au nombre de ses bâtiments pittoresques de style colonial, la maison Varlet et la maison Ganamet appartenant à l'époque à de riches commerçants et dont l'architecture intègre des matériaux locaux de construction. A Abidjan, la cathédrale Saint-Paul présente une architecture très particulière et contient deux pans entiers de vitraux représentant l'arrivée des missionnaires en Afrique. À Yamoussoukro, la basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro inaugurée et consacrée par le Pape Jean-Paul II en 1990, est une réplique de la basilique Saint-Pierre de Rome et peut accueillir, dans sa partie centrale 18000 personnes dont 7000 assises, 30000 personnes debout sur son parvis et plus de 150000 personnes debout dans l'espace compris entre les colonnes de son esplanade.

Masque Sénoufo: « Waniugo »

Elle est d'autre part considérée comme l'un des édifices religieux les plus grands et les plus vastes au monde, respectivement en termes de hauteur et de superficie, et a nécessité environ 300 millions de dollars pour sa construction. Mais le bâtiment de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix est également remarquable. Dans le nord du pays, des édifices religieux musulmans de style soudanais caractérisés par un type d'architecture introduit dans l'Empire du Mali au 14e siècle sont également remarquables. Les plus significatifs sont la mosquée de Kaouara (département de Ouangolodougou), la mosquée de Tengréla, la mosquée de Kouto, la mosquée de Nambira (sous-préfecture de M'Bengué), les deux mosquées de Kong ayant, selon les spécialistes, une triple valeur architecturale, historique et patrimoniale.

Société

ETHNIES

 

Pour une population d’environ quatorze millions d’habitants, la Côte d’Ivoire comprend plus de soixante ethnies, une ethnie pouvant se définir comme une communauté se référant à des traditions, des croyances et une langue commune.

Cependant, on a pour plus de clarté, groupé entre elles les ethnies ayant une origine géographique présumée identique et ayant appartenu à un même noyau. C’est ainsi que l’on distingue les groupes suivants :

Les Malinké, les Voltaïques, les Mandé-Sud, les Krou, le groupe Lagunaire et enfin les Akan. Les Malinké, qui viennent primitivement des gords du Niger, se sont divisés en deux tronçons : l’un au nord -ouest occupe la région d’Odienné, jusqu’aux frontières du Mali et de la Guinée. Le deuxième s’étend à l’est de l’axe routier Niakaramandougou -Ferkessédougou. On l’appelle groupe Dioula, ce qui n’indique pas une provenance, mais une profession. Le mot Dioula signifie en effet commerçant. Ce sont des marchands Malinké qui se sont également répandus à la fois vers le centre-nord et autour de Bondoukou au nord-est.

Le groupe Voltaïque comprend les Sénoufo, placés en sandwich entre les deux groupes Malinké, les Koulango et les Lobi qui se succèdent ou cohabitent dans le Nord-Est, le long des frontières burkinabè et guinéenne.

Relief et villes principales de la Côte d’Ivoire

A l’ouest, sous le groupe Malinké, sont répartis les Mandé-Sud . Ils comprennent les Dan ou Yacouba, les Gouro ou Koueni et les Gagou . Ce nom de Mandé, qui est donné parfois aux Malinké, laisserait supposer un vague cousinage entre eux. Pourtant ils n’ont rien de commun, ni l’aspect physique, ni la religion, ni même la provenance, car de nombreux spécialistes considèrent maintenant les Mandé-Sud comme étant probablement plus ou moins des autochtones.

Les Krou, dans le Sud-Ouest, viennent du Libéria anglophone. D’ailleurs, dans la région de Tabou, sur la côte, certains sont appelés des Krumen. Ils englobent les Guéré, les Wobé, les Niaboua, les Neyo, les Beté, les Godié, ainsi que les Dida. Mais l’origine de ces derniers semble assez mystérieuse. Car ils se distinguent très fortement des autres Krou par leurs croyances et leurs coutumes.

Pour compliquer les choses, les Adioukrou, qui affirment être venus de l’Ouest, se considèrent comme étant des cousins des Didab mais les ethnologues les croient en réalité des autochtones.

Le groupe Lagunaire est arrivé en plusieurs vagues du Sud-Est, c’est-à-dire du Ghana, et réunit les Abé, Atié, Abouré, Ebrié, Brignan, Alladian, Appoloniens, Abi, Fanti, tous d’origine ethnique Akan. Enfin, également du Ghana d’autres Akan sont venus plus tard, comme les Abron et les Agni, qui se répartissent le long de la frontière ghanéenne, depuis Bondoukou jusqu'à Aboisso. Quand aux Baoulé, appartenant au groupe Akan des Ashanti , ils occupent essentiellement la région centre, où ils sont en contact avec les Gouro, à l’ouest, et les Gagou, au sud.

Hors de cette classification, d’ailleurs un peu simpliste, d’autres ethnies se sont mélangées aux précédentes ou existe encore en très petits noyaux, notamment dans les montagnes de l’ouest ou dans les forêts. Il est évident qu’il s’est produit, surtout depuis les dernières décennies, un brassage de populations important, notamment dans les grandes villes.

 

RELIGION

 

A part les Malinké et les Dioula, convertis en totalité à l’islam depuis le XVIIème siècle ; les différentes ethnies ont un point commun, l’animisme. Contrairement à ce que les premiers Européens (et beaucoup de leurs successeurs) ont cru voir dans cette famille de croyances (car l’animisme recouvre bien des notions), il s’agit de toute autre chose que de la simple adoration de faux dieux.

En réalité, c’est la présence d’un dieu unique qui est perçue dans l’ensemble de la création, qu’il s’agisse de mondes minéraux, végétal, animal ou des principes élémentaires. Mais ce dieu unique qui fait régner l’harmonie et l’équilibre dans l’univers et lointain, et ses volontés sont difficiles à connaître.

L’homme éprouve le besoin de trouver des intermédiaires qui l’aident à les comprendre et à agir de manière à ne pas troubler l’ordre naturel des choses. Par ailleurs, indépendamment de Dieu et de ceux qui entrent en son nom en contact avec l’humanité, il existe des forces mauvaises qui ont comme but de détruire cette harmonie du monde, et il convient de s’en préserver.

L’islam, cependant, a fait beaucoup d’adeptes, même parmi les Sénoufo qui ont si longtemps résisté à l’influence des Malinké, fervents musulmans. Actuellement, dans la plupart de villes, surtout dans le Nord et le centre, les mosquées sont nombreuses. Et à l’époque du Ramadan, souvent appelé le Carême en Côte d’Ivoire, on est surpris de voir la foule de fidèles qui, d’un bout à l’autre du pays, observent scrupuleusement le jeûne terrible pendant lequel, du lever au coucher du soleil, il est interdit de manger, de boire et de fumer.

Le jeune Etat ivoirien a eu à résoudre, dès l’indépendance, un problème difficile en ce qui concerne le choix d’un code civil. Certes, la colonisation avait au moins imposé nombre de lois émanant du code français. Mais il régnait une certaine souplesse quant à la polygamie et aux transmissions d’héritages, notamment par la filiation matrilinéaire, c’est-à-dire par les femmes : au lieu de laisser ses biens à ses fils, on les léguait à ses oncles et cousins maternels, frères de même mère, neveux par les soeurs.

Si la filiation patrilinéaire coexistait avec la précédente dans certaines ethnies, il y avait consensus pour que la veuve n’hérite de rien. La fille rarement. Le chef de la famille étendue, comprenant les ménages des enfants et frères plus jeunes, oncles, parents âges, jouissait d’une autorité totale, en particulier pour le choix des épouses. Le jeune homme travaillait pour son père si celui-ci avait payé la dot de sa future femme, ou pour son beau-père, si la dot était prévue partie en bien divers, partie en travaux des champs.

La loi du 7 octobre 1964 a supprimé la polygamie, tout au moins pour les futurs mariages. La filiation se fait du père à ses enfants qui héritent de lui et la veuve peut bénéficier de l’usufruit, au lieu d’être obligée de retourner chez elle ou d’épouser le frère de don mari. La doit exigée par les parents de la fiancée a été supprimée. Quant à l’autorité parentale, elle appartient au père et la mère et uniquement à l’égard de leurs enfants mineurs.

Est-ce à dire que les nouvelles dispositions soient toujours scrupuleusement respectées, du moins en ce qui concerne la polygamie ? C’est douteux. Il est vrai que la position sociale de la femme a considérablement changé depuis l’adoption du nouveau code civil et qu’elle tente de faire peu à peu respecter la loi. Certes, il ne lui est plus imposé de devenir, en cas du décès de son mari, une des épouses de l’héritier ou de l’aîné de ses beaux-frères. Mais, pas plus qu’avant, même : prendre une seconde ou une énième épouse s’assortissait de contraintes, et quand une favorite rompait l’équilibre, les autres savaient s’unir pour le rétablir. Ce n’est plus le cas quand le mari se contente d’ouvrir un " deuxième bureau ", expression typiquement abidjanaise pour désigner le ou les foyers extra-conjugaux. Heureusement, il reste à la femme délaissée la possibilité de demander le divorce et de travailler deux fois plus qu’avant pour élever ses enfants dans l’une des carrières qui lui sont toutes ouvertes.

Géographie

 

Géographie physique

 

 

Topographie

 

Le territoire de la Côte d'Ivoire présente l'aspect d'un quadrilatère, dont le sud offre une façade de 520 km sur l'océan Atlantique, dans la partie occidentale du golfe de Guinée. Le pays est caractérisé par un relief peu élevé. Les terres sont constituées en majeure partie de plateaux et plaines. L'ouest du pays, région montagneuse, présente toutefois quelques reliefs au-delà de mille mètres (le mont Nimba culmine à 1752 m. Hormis cette région, les altitudes varient généralement entre 100 et 500 mètres, la plupart des plateaux se situant autour de 200 à 350 mètres.

Topographie de la Côte d'Ivoire

Ceux-ci présentent différents aspects. Les plateaux les plus élevés sont rigides dans leurs formes ainsi que dans leurs matériaux ; ceux de niveaux intermédiaires ont assez souvent des formes émoussées ; les plus bas présentent quant à eux une certaine rigidité, mais sont constitués de matériaux meubles. Des étendues énormes et verticales rigoureusement tabulaires et horizontales sont parfois présentes dans les régions de savanes, mais également sous les petits accrocs de savanes incluses dans la forêt dense. L’élément dominant de ces plateaux est constitué par une cuirasse ferrugineuse visible en surface sous forme de dalles de teinte rouille, mais parfois voilées de sables, de gravillons ou produits plus fins. Les eaux, qui couvrent environ 4462 km2, soit 1,38 % de la superficie totale du pays, sont constituées au sud par l'océan (Atlantique), les lagunes dont les plus célèbres sont les complexes Aby-Tendo-Ehy, Ebrié, Grand-Lahou-Tadio-Makey-Tagba, ainsi que d'eaux mortes. De nombreux cours d'eau avec souvent des débits extrêmes, drainent tout le territoire. Au nombre de ceux-ci figurent quatre grands fleuves qui sont le Cavally (700 km), le Sassandra (650 km), le Bandama (1050 km) et la Comoé (1160 km). D'autres cours d'eau importants sont tributaires de ces derniers ou forment des bassins versants indépendants en tant que fleuves côtiers comme le Tabou, le Néro, le San-Pedro, le Bolo, le Niouniourou, le Boubo, l'Agnéby, la Mé, la Bia. À cet ensemble s'ajoutent des ruisseaux et plusieurs étendues marécageuses.

 

Géologie

 

Le gneiss, roche métamorphique constituant une des grandes familles des formations cristallines

Les sols présentent la même apparence que ceux que l’on rencontre en grande partie en Afrique de l'Ouest : ils sont souvent meubles, parfois indurés, d’un matériau dont la couleur se loge habituellement dans la gamme des rouges, allant de l’ocre au rouille sombre. Toutefois, l’empreinte des milieux équatoriaux sur les sols ivoiriens est proportionnellement plus marquée que dans la quasi-totalité des territoires qui se situent au nord du Golfe de Guinée[9] . Tout comme le relief, les sols sont influencés de manière souvent déterminante par la composition des roches. Le soubassement rocheux de la Côte d’Ivoire est diversement constitué et presque invisible, à l’exception des dômes cristallins. Il est formé en quasi-totalité par des roches de socle, cristallines ou phylliteuses, présentant divers degrés de métamorphisation. Les formations cristallines occupent environ les deux tiers du pays et sont subdivisées en cinq grandes familles par les géologues : les migmatites et les gneiss (anciennes roches plutoniques, volcaniques ou sédimentaires métamorphosées), les charnockites (granites à hypersthène) et norites, les « granites baoulé » qui elles-mêmes comprennent plusieurs variétés de roches, la catégorie des roches riches en minéraux noirs (diorites ou granodiorites) et les « granites de Bondoukou » (fréquemment granodioritiques mais parfois alcalins également). Quant aux roches phylliteuses, elles sont essentiellement composées de schistes, qui divergent en fonction des caractères des sédiments originels qui les ont formés et des degrés de métamorphismes qu’ils ont subis.

Les terres sont constituées en majeure partie de plateaux et plaines

Mais elles comprennent également quelques quartzites et grès-quartzites. Sont assimilées à cette famille les roches communément appelées « roches vertes » en Côte d’Ivoire (métamorphiques mais d’origine non sédimentaire). Le socle ivoirien est bordé par une minuscule couverture sédimentaire constituée surtout de sables argileux d’origine continentale, d’argiles, sables et vase d’origine marine. Les sols ferralitiques couvrent la majeure partie du territoire ivoirien. Ils sont notamment présents dans l’Est, l’Ouest, le Sud, les zones forestière et pré forestière, les zones de savanes soudanaises ou sub-soudanaises, les aires septentrionales, etc. Les sols ferrugineux tropicaux qui se rencontrent sur des roches granitoïdes, ont leur extension majeure dans le Nord-Est du pays, autour de la localité de Bouna et dans l’interfluve entre le haut N’Zi et la haute Comoé. Les trois dernières classes citées sont beaucoup plus étroitement localisées ; elles sont situées en topographie accidentée et se rencontrent dans les régions de buttes du Yaouré et de Bondoukou, de la haute Comoé et dans les chaînes des localités de Sifié, d’Oumé à Fetékro .

 

Climat

 

Relief et villes principales de la Côte d’Ivoire

Compris entre 4° et 10° de latitude nord, le territoire de la Côte d'ivoire est distant de l'équateur d'environ 400 km sur ses marges méridionales, et du Tropique du Cancer d'environ 1400 km sur ses frontières septentrionales. Le climat, généralement chaud et humide, constitue dès lors une transition entre l'équatorial et le tropical. Équatorial le long des côtes, il est semi-aride à l'extrême nord. Le pays connaît en général des variations importantes de température entre le nord et le sud, mais également le long de l'année en fonction des saisons. Les températures oscillent autour de 28 °C en moyenne. Deux grandes zones climatiques se côtoient : le climat équatorial et le climat tropical de savane, lui-même plus ou moins sec. Le climat subéquatorial est caractérisé par des températures de faibles amplitudes de (25 °C à 30 °C), un fort taux d'humidité (de 80 à 90 %) et des précipitations abondantes, qui atteignent à Abidjan 1766 mm3 et à Tabou 2129 mm3. Cette zone connaît deux saisons sèches et deux saisons humides. La grande saison sèche, chaude, est entrecoupée de quelques pluies et s'étend du mois de décembre au mois d'avril. La petite saison sèche couvre les mois d'août et de septembre. Quant aux saisons de pluie, elles s'échelonnent de mai à juillet pour la grande et d'octobre à novembre pour la petite.

 

Le climat tropical de savane humide couvre le nord de la zone forestière du sud et le sud de la région des savanes. Les températures, à amplitudes plus importantes, y oscillent entre 14 °C et 33 °C avec une hygrométrie de 60 % à 70 % et des précipitations annuelles de 1200 mm3 à Bouaké. Cette région climatique connaît également quatre saisons : deux saisons sèches, de novembre à mars et de juillet à août et deux saisons pluvieuses, de juin à octobre et de mars à mai. Le climat de savane sec concerne principalement la région des savanes. Les amplitudes thermiques quotidiennes et annuelles y sont relativement importantes, de l'ordre de 20°C, le taux d'humidité, inférieur à celui du sud du pays, varie de 40 % à 50 %. La zone considérée est caractérisée par la présence intermittente entre les mois de décembre et février d'un vent frais et sec, l'harmattan. On y relève deux saisons : l'une sèche, de novembre à juin, ponctuée par quelques pluies au mois d'avril, et l'autre pluvieuse, couvrant la période de juillet à octobre. Les précipitations moyennes enregistrées sont de 1203 mm3 à Korhogo en Légère baisse pour l'année 2009 1003 mm3 . Ces climats induisent quatre grands types de biomes différents, que le WWF désigne par écorégions. La savane ouest soudanienne, au nord du 8e parallèle, recouvre près du tiers du territoire. Le tiers sud du pays est lui à cheval sur deux écorégions : à l'ouest l'écorégion de forêts appelée « forêt de plaine de l'ouest guinéen » ainsi qu'au centre sud et au sud-est l'écorégion de la forêt de l'est guinéen, séparée par le Sassandra. Entre ces deux zones, la mosaïque de forêt-savane guinéenne, entrecoupée de zones ripariennes et de zones humides au centre du pays, présente de nombreux points de forêt sèche assez dense. En outre, le centre ouest du pays abrite une petite écorégion de montagne appelée forêt de montagne ouest-africaine. Ces trois zones sont incluses par la Conservation International dans le point chaud de biodiversité de l'Upper Guinean forests (littéralement de l'anglais « forêt Haute-guinéenne »). Il existe aussi deux mangroves, de l'écorégion de mangrove guinéenne, une à l'ouest d'Abidjan, à l'embouchure de la Bia et l'autre à l'ouest à l'embouchure du Boubo. Le climat de Odienné, une ville du nord-ouest, est lui, influencé par la présence des montagnes, la pluviométrie y est plus élevée avec 1491 mm3 et les températures y sont plus basses[6] , que plus à l'est. La pluviométrie de cette zone est même de 1897 mm3 à Man.

 

Le couvert végétal s’est considérablement modifié au cours des années. Le paysage de base, constitué par les forêts denses, globalement subdivisées en forêts hygrophiles et forêts mésophiles, occupe à l’origine un tiers du territoire au sud et à l’ouest. Il est complété par les forêts claires ou savanes arborées ou boisées, qui s’étendent du Centre au Nord, avec toutefois de nombreux points de forêt dense sèche. De petites mangroves en outre existent sur la côte. Depuis la période coloniale, les surfaces de forêts denses ont connu, par le fait de l’homme (plantations arbustives, exploitations forestières), une importante réduction. Le patrimoine forestier ivoirien est estimé en 2007 à 6000000 hectares; il était estimé à près du double dans les années 1920. La faune présente une richesse particulière, avec de nombreuses espèces animales (vertébrés, invertébrés, animaux aquatiques et parasites). Parmi les mammifères, l’animal le plus emblématique reste l’éléphant, dont les défenses, constituées d'ivoire, ont jadis été une importante source de revenus. Espèce autrefois abondante en forêt comme en savane, l’éléphant a été intensément chassé et braconné. Aussi ne subsiste-t-il que dans les réserves et parcs et en quelques points des forêts où il est côtoyé par l’hippopotame, plus lié aux zones de savanes, l’hylochère ou sanglier géant, l’antilope et d’autres céphalophes, des buffles, des singes, des rongeurs, des pangolins et des carnivores, parmi lesquels le lion, la panthère et la mangouste. Les oiseaux, dont plusieurs centaines d’espèces ont été identifiées, embellissent les paysages. On trouve également un très grand nombre de plus petites espèces parmi les invertébrés comme des mollusques, des insectes, des espèces aquatiques, etc. Certains animaux, célèbres dans la zone plus humide du Sud, deviennent, à l’image de quelques espèces de chimpanzé, plus rares. Bien d’autres espèces sont en voie de disparition .

 

Protection de l'environnement

 

L'éléphant, à l’origine du nom du pays

La création et l’aménagement des aires protégées participent de la volonté du gouvernement ivoirien de protéger l’environnement, notamment le couvert forestier en nette régression et certaines espèces animales rares ou en voie de disparition. Le ministère ivoirien de l’Environnement, des eaux et forêts assure la mise en oeuvre de la politique de gestion de l’environnement et des aires protégées. Des plans de réintroduction d’animaux, notamment pour le rhinocéros noir et la girafe qui avaient disparu de certaines zones ont été menés à bien, par exemple dans la nouvelle Réserve d’Aboukouamékro. Le gouvernement doit aussi faire face, comme ailleurs, au problème du trafic d’animaux auquel, de l’avis de certains observateurs, une solution satisfaisante n’a encore pu être trouvée. En 2002 en effet, on a recensé 1554 kg d’ivoire dans les boutiques pour touristes d’Abidjan. En 2008 on dénombre huit parcs nationaux et près de 300 réserves naturelles de plusieurs types dont quinze réserves botaniques. Six zones protégées sont inscrites à la convention de Ramsar, trois le sont au patrimoine mondial de l'UNESCO et deux sont des réserves de biosphère.

 

Parmi les parcs, figure le Parc national de la Comoé fondé en 1968, qui couvre 1150000 hectares et 500 km de pistes carrossables. Il occupe près du quart de la zone forestière du pays et est l’une des plus grandes aires protégées d’Afrique. Y ont été recensés notamment 75000 cobes de Buffon, 14000 bubales, 3000 hippotragues, 6000 buffles, 1200 éléphants, 700 hippopotames et environ 250 lions, mais le parc de la Comoé renferme aussi de très nombreuses autres espèces d’antilopes comme le céphalophe, dont six familles différentes ont été identifiées, des singes, des hyènes, des panthères, des mangoustes, d’innombrables oiseaux. Le Parc national de Taï (350000 hectares), prolongé au nord par la réserve de faune du N'Zo (70000 hectares), est surtout axé sur la préservation de la forêt primaire (forêt vierge). Un embranchement permet d’atteindre, à l’intérieur de celui-ci, le mont Niénokoué qui le domine, ainsi que les derniers géants végétaux. Le Parc national de la Marahoué s’étend sur 100000 hectares . Le Parc national du Mont Péko (34000 hectares) est surtout réputé pour sa végétation : flore de montagne et forêt primaire.

est fréquemment utilisé dans l'artisanat local

Le Parc national d'Azagny est situé au bord de l’océan à l’embouchure du Bandama, sur 30000 hectares essentiellement constitués de savane marécageuse avec des palmiers, où l’on peut apercevoir des troupeaux d’éléphants et de buffles. La réserve de faune du Haut-Bandama (123000 hectares) couvre une zone de savane et abrite des éléphants, des buffles et antilopes. Le Parc national du Mont Sangbé, d’une superficie de 95000 hectares est entièrement situé en zone montagneuse (14 sommets de plus de 1000 m dans les monts du Toura) ; il est giboyeux et abrite une flore particulière. Le Parc de Kossou, né de la nécessité de reloger les animaux menacés de la noyade par la montée des eaux du barrage de Kossou, s'étend sur 5000 hectares. Le Parc national du Banco (3000 hectares), situé aux portes d’Abidjan, est un exemple de forêt primaire avec des acajous, framirés, avodirés, niangons, espèces devenues très rares. Le Parc national des îles Ehotilé, un parc marin créé en 1974 et situé sur la lagune Aby à l’Est d’Abidjan, présente un intérêt particulier pour les recherches historiques et archéologiques.

 

Géographie humaine

 

Répartition de la population vivant en Côte d'Ivoire

 

 

Composition culturelle en Côte d'Ivoire
Composition ethnique  
Akan 31,1 %
Peuples voltaïques et
Gur
13 %
Mandé du Nord 17,2 %
Krous 9,4 %
Mandé du Sud 18,4 %
Autres 26,9 %
'Religions  
Christianisme 65 %
Croyances africaines 5 %
Islam 30 %
Composition
linguistique
 
Français (officiel)  
60 ethnies locales  
Sources: The World Factbook, CIA ; La Côte
d'Ivoire en chiffres, Ministère ivoirien
de l'Économie et des Finances

 

Implantation des zones protégées en 2008

La population ivoirienne, comme dans la quasi-totalité des pays en développement, connaît une croissance rapide. Au cours des derniers recensements effectués en 1975, 1988 et 1998, elle est chiffrée à 6709600, 10815694 puis 15366672 habitants. Elle est estimée à 19800000 habitants en 2005 . Cet accroissement rapide est en partie imputable à l’immigration continue de populations étrangères. Le recensement général effectué en 1998 révèle en effet un taux d’étrangers de 26%, soit plus du quart de la population totale[25] . Ces immigrés, en quête de mieux-être, sont attirés par le développement économique rapide et la stabilité sociale et politique que connaissait le pays avant le début des crises sociopolitiques et militaires. Ils proviennent majoritairement des pays voisins membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Malgré la crise politico-militaire de 2002, le pays compte encore en 2008 de nombreux étrangers originaires de la CEDEAO dont des Burkinabés, de loin les plus nombreux (environ 2 millions), des Maliens, des Guinéens, des Sénégalais, des Libériens, des Ghanéens. À ceux-ci s’ajoutent les Libano-Syriens essentiellement commerçants, quelquefois industriels, des Asiatiques et des Européens. Le pourcentage d'étrangers naturalisés est de 0,6%. La population ivoirienne est en outre multiethnique. Cinq grands groupes ethniques, comprenant environ une soixantaine d'ethnies, constituent les nationaux d'origineet sont localisés dans les régions suivantes :  

  • au nord, le groupe voltaïque (Gur) ou sénoufos, 13 % de la population ; 
  • au nord-ouest, le groupe mandé du Nord ou malinké, 17,2 % de la population ;
  • à l’ouest, le groupe mandé du Sud, 8,4 % ;
  • au sud-ouest et au centre-ouest, le groupe krous, 9,4 % de la population ;
  • au centre et à l'est, le groupe akans, 41,1 % de la population.

Composée d'une forte proportion de jeunes (en 1998 les jeunes de moins de 15 ans représentaient 43% de la population totale, contre 4% pour les personnes âgées), la population ivoirienne est inégalement répartie sur le territoire national. Les variations s'observent d'une région à l'autre, mais également entre zones rurales et zones urbaines. Au détriment de la zone du nord, le sud, l’ouest et l’est sont en effet, en plus des étrangers, fortement peuplés d’allogènes dont le déplacement est dicté par la recherche de terres arables ou propices au développement des cultures de rente comme le café et le cacao. Le taux de peuplement est également élevé dans les zones urbanisées, compte tenu de l’exode des populations rurales constituées en majorité de jeunes en quête d’emploi.

 

En zone sud, zone forestière, elle varie de 53,3 à 272,7 habitants au km². 57% de la population vit en milieu rural, les zones urbaines en abritent quant à elles 43 %. Le taux de croissance de la population urbaine est évalué à 4,2% entre 1988 et 1998.

Répartition de la population vivant en Côte d'Ivoire

Sont considérées comme villes les localités semi-urbaines de 3000 habitants au moins, agglomérées, dotées d'une fonction politique et administrative et au sein desquelles la population active non agricole est supérieure ou égale à 50 %. Sur cette base, 129 villes sont dénombrées par le dernier recensement général de la population (1998). Abidjan reste le principal centre urbain et économique du pays, avec 2877948 habitants en 1998. Yamoussoukro (155803 habitants), Bouaké (464618 habitants), Daloa (173103 habitants), Korhogo (142039 habitants), Gagnoa (107124 habitants), Man (116657 habitants) et San-Pédro (131800 habitants), sont également de grandes villes.

Economie

Jusqu'à la fin des années 1970, la Côte d’Ivoire a une situation économique enviable. Le taux de croissance de sa production intérieure brute est de 10,2 % entre 1960 et 1965 et de 7,2 % entre 1965 et 1975. Entre 1970 et 1975, alors que ceux de l'Afrique subsaharienne et des pays riches occidentaux sont respectivement de 4% et 6% en moyenne, le taux de croissance du PIB en Côte d’Ivoire est de 6,8% par an. Cette performance particulière s'explique en partie par la stabilité politique qui la caractérise, contrairement à bon nombre d'États africains. L'économie présente toutefois des symptômes révélateurs d'une faiblesse structurelle : elle est en effet caractérisée par une forte dépendance extérieure et présente des inégalités de productivité dans ses différents secteurs. La chute des cours des produits agricoles de base constitués par le café et le cacao, principaux produits d'exportation qui dominent l'économie du pays, entraîne une récession économique à la fin des années 1970. La crise économique perdure encore au cours des années 1990, produisant des conséquences sociales néfastes. En janvier 1994, la dévaluation de 50% du franc CFA ramène un taux de croissance positif de 6% pendant deux années consécutives, grâce notamment aux mesures d'accompagnement adoptées par la communauté financière internationale. Les programmes d'ajustement structurels mis en place par les partenaires extérieurs que sont le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, conduisent à l'adoption de mesures drastiques de restriction budgétaire et de redressement économique par le gouvernement, sans grand succès. Les arriérés de paiement des dettes contractées auprès de ces institutions, ainsi que les problèmes de gouvernance liés à l'exécution des projets financés par l'Union européenne, conduisent, à la fin des années 1990, à une rupture du partenariat avec lesdites institutions. L'impact négatif de cette situation sur l'économie est aggravé par le coup de force militaire de décembre 1999 et l'instabilité politique qui en résulte. Le taux de croissance en 2000 est négatif : -2,3%. Depuis 2004, la Côte d’Ivoire enregistre des taux de croissance réelle positifs (+1,6% en 2004, +1,8% en 2005 et 1,2% en 2006) qui restent toutefois en dessous du taux de croissance de la population, estimé à 3,3%. Le taux d’inflation oscille entre 1,4% à 4,4%. Le service de la dette réglée qui représente 10,68% des exportations en 2000, est réduit à 5% des exportations en 2003, 3,3% en 2004 et 1,45% en 2005, traduisant ainsi les difficultés de l’État à tenir ses engagements extérieurs. Ces difficultés persistent malgré la hausse du niveau des exportations, passées à 37,9% en 2000 et à 47,8% du PIB en 2005[122] . Le FMI prévoit un taux optimiste de croissance du PIB de 3,8% en 2008. L'agriculture vivrière, l’élevage, l’extraction minière, l’exploitation pétrolière et la compétitivité des exportations connaissent certes une embellie, mais les performances du secteur productif sont contrariées par l’accroissement de la dette intérieure.

L’économie ivoirienne reste dominée par l’agriculture. Après avoir été classée troisième producteur mondial de café pendant près de trente ans, la Côte d’Ivoire connaît une baisse de production, passant de 250000 tonnes en 1990 à 145000 tonnes en 1994, pour ensuite remonter à une production de 250866 tonnes en 2003-2004. Elle en est aujourd’hui le septième producteur mondial. La Côte d’Ivoire est, avec 40% de la production de cacao, le premier producteur mondial devant le Ghana . La production nationale atteint 1,335 millions de tonnes en 2003-2004, la part des exportations étant de 1,060 millions de tonnes pour la même période. Producteur de palmier à huile et de cocotier, la Côte d’Ivoire est classée parmi les trois premiers producteurs de coton dans la sous-région avec 105423 tonnes de coton fibre exportées en 2004 principalement vers la Chine, l'Indonésie, la Thaïlande et Taïwan. Le pays produit également de l'hévéa et a également la particularité d’être le premier producteur mondial de noix de cola avec une production totale de 65216 tonnes. La canne à sucre, l’ananas et la banane, jouent un rôle important dans les exportations en Côte d’Ivoire, malgré la remise en cause des quotas par l'Organisation mondiale du commerce. Ils sont exportés en grande partie vers l’Europe comme le sont les productions fruitières (mangue, papaye, avocat et agrumes de bouche). La pomme de cajou, essentiellement localisée dans le nord du pays, s’étend depuis quelques années au centre et au centre-ouest du pays. En 2006, les productions de noix de cajou sont de 235000 tonnes et les exportations de 210000 tonnes.

 

Produits vivriers (marché traditionnel)

 

Les cultures vivrières restent un appoint économique important pour le pays qui produit notamment dans ce domaine du maïs (608032 tonnes sur 278679 hectares), du riz (673006 tonnes sur 340856 hectares), de l’igname (4970949 tonnes sur 563432 hectares), du manioc (2047064 tonnes sur 269429 hectares), de la banane plantain (1519716 tonnes sur 433513 hectares). Des productions de citron, de bergamote et de bigarade sont également notées, mais en quantité plus faible. Le développement de l'élevage reste un objectif pour le Gouvernement, mais des importations sont encore nécessaires à la satisfaction de la consommation nationale en produits animaliers. Malgré la fermeture de la chasse, décidée en 1974 pour permettre la reconstitution du potentiel faunique, le gibier occupe toujours une part importante de cette consommation . Pour combler le déficit en produits halieutiques, L'État encourage la création de piscines aquacoles, mais doit procéder à des importations de poissons, dont la quantité s'élève en 2000 à 204757 tonnes. La principale ressource naturelle de la Côte d'Ivoire est le bois, d'ailleurs le pays en exporte plus que le Brésil. Le rythme de la déforestation, peut être le plus important du monde, risque de poser à court terme des problèmes importants, tant écologiques, qu'en perte de matière première indispensable, qu'en termes de perte de revenus d'exportation. En 2008, environ dix pour cent seulement des terres sont arables, mais ce chiffre est en constante augmentation depuis l'indépendance jusqu'au début des années 2000. Il l'est même d'une façon quasiment linéaire depuis le début des années 1970 où il n'était que de 5%[133] jusqu'en 2003 et stagne depuis cette date. En 2005 l'industrie ivoirienne constitue seulement 23,1% de la production intérieure brute (contre 24,5% en 2000). Elle affiche un déséquilibre structurel caractérisé par la domination numérique des petites et moyennes entreprises. Toutefois, en dépit des difficultés auxquelles elle se trouve confrontée, elle reste la plus diversifiée dans la sous-région ouest-africaine et représente 40 % du potentiel industriel de l’UEMOA. Au vu de la diminution des terres cultivables et du bas prix des matières premières principales (café, cacao), la Côte d'Ivoire a entamé depuis quelques années le virage vers l'industrialisation, convaincue que c'est de cette façon qu'elle pourra sortir de la pauvreté. Depuis lors donc, elle a commencé l'exploitation de ces ressources minières et pétrolières, encourageant aussi la transformation sur place des produits de l'agriculture (café, cacao) à travers l'inauguration d'unités nouvelles de transformation desdits produits.

Vivre en Côte d'Ivoire

La Côte d’Ivoire est avant tout un pays d’hospitalité ; elle abrite une population cosmopolite originaire de divers pays du monde mais surtout de la sous-région ouest-africaine. L’intégration pour toute personne qui veut y vivre est de ce fait aisée. Par ailleurs, présenté comme le moteur d'une région en plein essor, le pays est assurément une destination privilégiée pour les investisseurs du monde entier. 

La monnaie utilisée est le franc CFA. La parité du franc CFA est fixe (par rapport à la monnaie européenne) . . .
Le Sport en Côte d'Ivoire, marqué par la diversité des disciplines pratiquées mais aussi par la domination du . . .
Avec une population de près de 23 millions d'habitants, un PIB par habitant supérieur à 1100 dollars, des . . .
Les quartiers traditionnels comme Treichville ou Marcory ont maintenu le système des « concessions » où les  . . .
Pour ce qui est du tourisme de divertissement, Abidjan dispose d'une vie nocturne conséquente avec des lieux  . . .
La réglementation relative à l’entrée en Côte d’Ivoire est différente selon que vous êtes titulaire d’un passeport  . . .